Russie : le point sur nos échanges agroalimentaires avant de possibles sanctions
Alors que les manœuvres militaires de la Russie en Ukraine pourraient entraîner des sanctions de l’Union européenne, quelle est la place du pays dans les échanges extérieurs de la France ?
Alors que les manœuvres militaires de la Russie en Ukraine pourraient entraîner des sanctions de l’Union européenne, quelle est la place du pays dans les échanges extérieurs de la France ?
[Mis à jour le 26 février]
La Russie est le vingt-cinquième client de la France pour l’agroalimentaire. Elle a acheté pour plus de 496 millions d’euros de produits agroalimentaires en 2021 selon les données des Douanes. C’est 16 % de plus qu’un an plus tôt et 33 % de plus qu’en 2018.
Nos importations de produits russes atteignaient 165 millions d’euros, soit le double de leur niveau de 2018 et 17 % de plus qu’en 2021. C’est notre quarante-sixième fournisseur.
Pour rappel, la crise en Ukraine en 2014 avait déclenché des sanctions européennes et un embargo russe qui avaient durement touché les exportations françaises dans plusieurs catégories, le porc, les produits laitiers et les pommes par exemple. La Russie avait profité de cet embargo pour développer ses productions et devenir plus autonome (en lait et en porc notamment).