Publicité : les recommandations "comportements alimentaires" mises à jour
Le conseil d'administration de l'Autorité de la régulation professionnelle de la publicité (ARPP) a validé les modifications apportées à la recommandation "Comportements alimentaires".
Le conseil d'administration de l'Autorité de la régulation professionnelle de la publicité (ARPP) a validé les modifications apportées à la recommandation "Comportements alimentaires".

Le Conseil d’Administration de l’ARPP a validé les modifications apportées à la Recommandation « Comportements alimentaires » conformément à l’engagement de la Charte visant à promouvoir une alimentation et des comportements favorables à la santé dans les programmes audiovisuels et en publicité (2020-2024) signée le 30 janvier 2020 au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA).
Suivant l’Avis du Conseil paritaire de Publicité (CPP), les professionnels adhérents à l’ARPP, marques, agences, médias-régies publicitaires, ont modifié la Recommandation sur les axes suivants :
- L’alimentation favorable à la santé, la bonne hygiène de vie et la tradition culinaire :
Le préambule de la Recommandation ARPP « Comportements alimentaires » s’enrichit en rappelant que les professionnels s’engagent, notamment auprès des enfants, de manière active à promouvoir « une alimentation favorable à la santé c’est-à-dire une alimentation saine qui contribue de manière durable au bien-être physique, mental et social de chacun » et à la pratique d’une « activité physique quotidienne ».
L’hygiène de vie y est définie et la tradition culinaire française précisée.
- Les bons comportements alimentaires sont l’affaire de tous en publicité :
Les différents points de la Recommandation ARPP visent les publicités qui mettent en scène toutes les personnes. Autrement dit, ils s’appliquent à tous les secteurs et aux individus mis en scène, y compris aux « ambassadeurs, influenceurs, personnages populaires, célèbres ou ordinaires qu’ils soient imaginaires ou pas et quel que soit le public ».
Il s’agit là d’une extension du champ d’application de la Recommandation.
- L’interdiction de la consommation devant un écran en publicité :
Cette règle dans la partie 1/4 Contexte de consommation, réaffirmée depuis la première version de la Recommandation ARPP en 2010 s’étend donc aux « ambassadeurs, influenceurs, personnages populaires, célèbres ou ordinaires qu’ils soient imaginaires ou pas. »
- Les enfants toujours au centre des préoccupations de la Recommandation :
La 2ème partie, Publicité mettant en scène des enfants et/ou s’adressant aux enfants, rappelle que : « La publicité mettant en scène des ambassadeurs, des influenceurs, des personnages populaires, célèbres ou ordinaires qu’ils soient imaginaires ou pas et incitant les enfants à consommer un produit, ne doit, en aucun cas, promouvoir des comportements qui seraient contraires aux règles de bonnes pratiques alimentaires et d’hygiène de vie. »
Toujours dans un souci d’exemplarité, tenant compte du caractère plus vulnérable et influençable des enfants, ce point est réaffirmé dans le paragraphe qui leur est consacré.
- Les comportements alimentaires ne doivent pas causer de graves carences:
Ce point a été ajouté dans la partie 1.1 Alimentation équilibrée et prend la forme d’un alinéa d/ qui dispose que « la publicité ne doit pas faire la promotion de comportements alimentaires susceptibles de causer de graves carences. »
- Le respect des choix alimentaires:
Dans la partie relative à la Diversité (1/6) qui avait pour objet d’indiquer que « La publicité doit éviter toute forme de stigmatisation des personnes en raison de leur taille, de leur corpulence, de leur maigreur », c’est-à-dire qui visait la diversité physique, a été ajouté un point sur la diversité alimentaire : La publicité doit éviter toute forme de stigmatisation de consommateurs en raison « de leurs choix alimentaires pour autant que ceux-ci soient conformes aux principes de cette recommandation. »
La Recommandation « Comportements alimentaires » v3, qui a été adoptée par le Conseil d’Administration de l’ARPP, entrera en vigueur le 1er juillet 2021. Elle fera l’objet comme les précédentes versions d’un bilan de son application publié.