Produits laitiers : fermeté, même en poudre
Les cours du beurre demeurent résolument fermes en France comme dans le reste de l’Europe. Les acheteurs non couverts cherchent à assurer une grande part de leurs approvisionnements craignant une envolée des cours comme l’an passé. Le marché de la matière grasse demeure très porteur, tiré notamment par la demande saisonnière en crème.
En poudres de lait, les cours se redressent lentement, tout en restant à des niveaux historiquement bas. Nombreux sont les opérateurs qui estiment que cette tendance va se confirmer, les stocks européens perdant leur intérêt qualitatif pour de nombreux utilisateurs en regard de la poudre fraîche. Cette pointe de fermeté tarifaire est partagée sur l’ensemble du marché mondial. Les ventes du dernier tender de poudres de lait écrémé, le 16 mai, ont atteint 42 000 t, à un prix minimum de 1 155 €/t. Mi avril, 24 000 t avaient déjà été écoulées, à un prix minimum de 1 055 €/t.
En fromages, le marché demeure très bien orienté que ce soit en Europe ou dans le monde. Au premier trimestre, les exportations européennes de fromage ont progressé de 1 % à 204 230 t malgré le manque d’intérêt de nos principaux clients, les États-Unis (-11 %) et le Japon (-7 %). La Nouvelle-Zélande peine aussi à satisfaire la demande export. Les prix montent.