Prix des gros bovins : le record de mars 2023 de nouveau atteint
Le prix moyen pondéré des gros bovins au stade entrée abattoir a atteint, en semaine 36, son niveau record d’il y a un an et demi.
Le prix moyen pondéré des gros bovins au stade entrée abattoir a atteint, en semaine 36, son niveau record d’il y a un an et demi.
5,33 €/kg, c’est le prix moyen pondéré des gros bovins au stade entrée abattoir calculé par FranceAgriMer en semaine 35. Un tel sommet n’a été atteint qu’une fois, en mars 2023.
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La semaine dernière, les prix des gros bovins grimpaient encore dans la plupart des catégories. Les opérateurs rapportent une offre assez large dans le troupeau mixte et laitier, ce que confirment les remontées Normabev auprès d’Interbev, avec des abattages en semaine 35 en vaches mixtes et lait qui ont dépassé de 7,8 % leur niveau de l’an dernier. De quoi ralentir légèrement la hausse des prix (+1 centime en semaine 35 contre +4 centimes en semaine 34).
Vers une baisse saisonnière des prix des gros bovins ?
Les prix des très bonnes vaches viande de cheville se tiennent toujours facilement dans un contexte d’offres limitées. Dans le cœur de gamme des femelles allaitantes, la tendance est davantage à la stabilisation.
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En jeunes bovins, les cotations FranceAgriMer prenaient encore 2 centimes en semaine 35 mais les abattoirs rapportent une volonté de stabilisation cette semaine. Dans l'ensemble, les abattoirs jugent que les conditions de marché sont réunies pour une baisse saisonnière des tarifs, baisse qui n'a eu lieu ni en 2021 ni en 2022 mais en 2023.
Enfin, en bio, le PMP des gros bovins entrée abattoir s’affichait, en août, à 5,47 €/kg, +6 centimes après la forte baisse (-15 centimes) de juillet, toujours selon les calculs de FranceAgriMer.
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En broutards, les prix continuent de grimper
A 3,83 €/kg vif, en semaine 36, le prix du broutard charolais de 350 kg dépasse de plus de 10 % son niveau déjà élevé de l’an dernier, même date. L’écart est similaire pour le limousin de 300 kg (4,02 €/kg, +11 %). L’offre limitée continue à tendre un marché toujours demandeur, notamment à l’export. A noter que la multiplication des foyers de FCO complique le commerce, avec des restrictions sur la circulation des animaux vers les centres d’allotement dans plusieurs départements. A noter que sur les marchés en vif, seuls les animaux valablement vaccinés et testés négatifs trouvent facilement preneurs.