Marché du sucre
Pourquoi et comment le secteur sucrier va résister
Le secteur sucrier, sérieusement mis à l’épreuve dans les années post-quotas, n’est pas au bout de ses peines, montre une étude de la Commission européenne. Les utilisateurs font partie des facteurs de stabilité.
Le secteur sucrier, sérieusement mis à l’épreuve dans les années post-quotas, n’est pas au bout de ses peines, montre une étude de la Commission européenne. Les utilisateurs font partie des facteurs de stabilité.
La Commission européenne a rendu publique l’«Étude sur les stratégies d'adaptation de la chaîne d'approvisionnement en sucre après la fin des quotas sucriers », qu’elle avait commanditée dans la période prolongée de dépression des prix qui a suivi la fin des quotas betteraviers en 2016. Le marché de l'UE « est en train de trouver un nouvel équilibre », constate l’étude. Cependant de nombreux risques sont relevés, qui menacent cet équilibre ainsi que les productions et entreprises les plus vulnérables en dépit d’un « niveau global de résilience (jugé) satisfaisant ». Parmi les facteurs de stabilité de la chaîne d’approvisionnement figurent les contrats entre les producteurs de sucre et leurs clients (utilisateurs industriels de sucre, grossistes/négociants de sucre, conditionneurs, détaillants).
Des outils de gestion du risque à évaluer
Parmi les différents outils de gestion des risques « qui fonctionnent », selon l’étude, figurent notamment les fonds de réserve, le recours accru à des techniques de couverture basées sur les contrats à terme et les options, et l’aide spécifique (dit « soutien couplé ») aux betteraviers qui est versée dans onze Etats membres. Un certain nombre d’outils sont classés dans la catégorie « Attendre et voir », comme le fonds de mutualisation contre les parasites et les maladies et l'instrument de stabilisation des revenus (ISR), reposant tous deux sur le concept de mutualisation des risques.