Porc : un marché suffisamment approvisionné
Porc : La France subit les derniers effets des lundis fériés. L’amont doit encore gérer ses quelques retards d’enlèvement, tandis que la demande des abattoirs se montre plus tonique mais néanmoins prudente à l’approche d’une nouvelle semaine à quatre jours ouvrés. Ainsi les outils s’approvisionnent-ils sans difficulté majeure, sur des bases de prix qui se tassent (-0,5 centime).
Porcelet : La fluidité reste d’actualité sur le marché français des porcelets. Les disponibilités en élevage demeurent mesurées dans l’ensemble pour une demande peu évolutive. Les cours sont reconduits aisément, tant en 25 kg qu’en laitons. Les récentes baisses des cours des porcs charcutiers ont en revanche pesé sur l’évolution des prix indexés, publiés par l’Ifip, qui ont reculé la semaine passée de 2 centimes pour les 25 kg et de 38 centimes pour les 7 kg.
Découpe : Le Brésil connaît un début d’année tonique en termes d’exportation. Au premier trimestre, ses envois ont ainsi grimpé de plus de 11 % pour dépasser la barre des 200 000 tonnes, selon l’Institut du porc (Ifip). La hausse est bien plus franche en valeur : +52 % à 400 millions d’euros, du fait d’une hausse des prix de vente et de taux de change plus avantageux.
76 % des ventes correspondent à de la viande congelée, et en premier lieu à des longes, des poitrines et des pièces désossées mais peu de jambons ou d’épaules avec os, précise-t-on à l’Ifip. Les produits transformés (saucisses et saucissons surtout) représentent 14 % des volumes expédiés et les abats 9 % des tonnages.