Porc : tassement des ventes de porc vers la Chine
Découpe : Bien qu’à des niveaux toujours élevés, les exportations européennes de viande de porc vers la Chine tendent à marquer le pas. Malgré un rebond en mars, la croissance n’est plus à l’ordre du jour. Selon Bruxelles, le géant asiatique a absorbé 398 876 tonnes équivalent carcasse (téc) au premier trimestre, contre 401 292 téc un an plus tôt. Ce tassement de 0,6 % s’explique par une demande chinoise plus frileuse et une moindre attractivité des viandes communautaires du fait de leur renchérissement et d’un regain de concurrence internationale. Selon l’association américaine des exportateurs de viande, les États-Unis ont pour leur part expédié 87 525 t vers la Chine, soit 10 % de plus qu’en 2016.
Malgré ce ralentissement, les ventes européennes restent toniques ; en hausse de 7,7 % à un peu moins de 1,01 Mtéc, tous débouchés confondus.
Porc : La France continue de faire cavalier seul, avec un prix de base 56 TMP en retrait de 0,6 centime lundi à Plérin. En cause, le férié de l’Ascension qui réduit une nouvelle fois l’activité des abattoirs et par conséquent leurs besoins. Et ce malgré un commerce de la viande correct à plus tonique que ces dernières semaines et qui pourrait s’avérer plus dynamique dès le début du mois de juin.
Porcelet : Le marché français du porcelet semble vouloir se détendre quelque peu sans toutefois s’éloigner de son équilibre. C’est surtout le cas pour les laitons, un peu plus présents pour une demande stable voire quelque peu amoindrie par une nouvelle semaine écourtée. En 25 kg, les volumes demeurent globalement limités et les cours fermes malgré quelques ajustements en région. De leur côté, les prix indexés, calculés par l’Ifip, ont reculé de 4 et 82 centimes la semaine dernière respectivement pour les 25 kg et les 7 kg, en lien avec des approvisionnements un peu plus aisés et les récents replis des cours des porcs charcutiers.