Porc : exportations toniques en volume comme en valeur
Découpe : L’Union européenne a exporté 652 769 t de viande de porc en cumul sur janvier-février, selon Bruxelles. C’est 12,3 % de plus qu’un an plus tôt, soit 71 460 t supplémentaires selon le Marché du porc breton. Un résultat à mettre sur le compte du dynamisme confirmé des ventes à la Chine (+13,2 %), à Hong Kong (+9,3 %), au Japon (+11,7 %) et à la Corée du Sud (+50,2 %). À noter aussi la percée des ventes à l’Australie (+33,8 %) et à Taïwan (+32,3 %) mais la baisse des volumes aux Philippines (-5,2 %).
La hausse est plus franche en valeur (+29,7 %), en partie du fait de la revalorisation des prix de vente au renchérissement des cours des porcs charcutiers mais aussi par le développement des ventes vers des débouchés plus rémunérateurs, comme la Corée du Sud ou l’Australie.
Porc : Le marché pourrait rester proche de l’équilibre ces prochains jours. L’offre devrait suffire à couvrir les besoins des abattoirs, qui se préparent à une activité écourtée d’une journée et souhaitent rester prudents à l’achat faute de lisibilité quant à la tenue de la consommation à court et moyen terme. En outre, bon nombre d’outils préfèrent attendre, estimant que l’approvisionnement sera plus aisé après le 1er mai. Le ton pourrait aussi être donné par l’Allemagne, où le 1er mai est aussi chômé.