Perspectives sombres en huîtres, favorables en moules

Le marché de l’huître a été très pénalisé par la pandémie, notamment la fermeture des restaurants, et la FAO estime que, vu la crise économique qui s’annonce, la demande ne reprendra pas rapidement. Les producteurs gardent les huîtres dans les parcs, ils disposent d’une certaine flexibilité puisqu’ils ne les nourrissent pas. La demande en naissains recule. En revanche, le marché européen de la moule, plus populaire et moins onéreuse, pourrait retrouver rapidement des couleurs, notamment sous format prêt-à-consommer. En France, la fermeture des restaurants pénalise toujours la filière. Nos importations ont diminué de 33 % au premier semestre, rappelle la FAO, alors que la France est le premier importateur mondial de moules. Les exportations du Chili ont réussi à se développer (+8 % au premier semestre) tandis que celles de l’Espagne et de la Nouvelle-Zélande ont reculé, notamment suite à des problèmes logistiques liés à la pandémie. En pétoncle, le marché est resté régulier grâce à la bonne demande chinoise et les prix ont augmenté sous l’effet d’un certain manque d’offre.