Paysan Breton investit dans le beurre et recrute
Paysan Breton, marque du groupe coopératif Laïta, va investir 24 millions d’euros sur cinq à six ans dans ses deux usines de beurre.
Paysan Breton, marque du groupe coopératif Laïta, va investir 24 millions d’euros sur cinq à six ans dans ses deux usines de beurre.
Après avoir inauguré une usine ultra-moderne de poudre de lait à Créhen, le groupe coopératif Laïta met désormais de nouveaux moyens dans ses usines de beurre. Laïta, propriétaire de la marque Paysan Breton, a décidé d’investir 24 millions d’euros dans ces deux usines à Landerneau (Finistère) et à Ancenis (Loire-Atlantique) au cours des cinq à six années à venir. Le montant de l’investissement se répartira à niveau égal entre les deux usines.
L’objectif de Paysan Breton est d’optimiser la gestion de flux de la crème destinée à la fabrication des différents produits et d’améliorer l’ordonnancement des fabrications. La marque veut également moderniser ses équipements afin de maintenir la qualité de ses produits et pérenniser ses installations. Sa capacité de production en beurre sera également augmentée de 10 % à 51 000 tonnes à la fin des travaux.
Une vingtaine de postes créés à l’horizon 2022
En parallèle de ce montant d’investissement, des plans de formation et de recrutement vont être mis en place. Paysan Breton a déjà des besoins immédiats en main d’oeuvre et prévoit de recruter une dizaine de postes en production sur les deux beurreries et cinq postes dans la maintenance. En production, une vingtaine de postes au total seront créés d’ici à 2022. Dans un contexte de pénurie de beurre en fin d’année 2017, Paysan Breton a préféré privilégier le marché français en ne vendant pas de beurre sur les marchés de cotations à l’international. « Durant trois mois, nous nous sommes mobilisés pour livrer nos clients », indique Christian Griner, directeur général de Laïta, « les mois d’octobre et de novembre ont été plus compliqués, nous avons arrêté les promotions pour pouvoir vendre en fond de rayon ». La marque a réussi à négocier une hausse tarifaire de près de 10 % avec la grande distribution. Le directeur général précise que si cette hausse est importante, elle est encore bien loin de la valorisation sur les marchés internationaux.