Ovosexage : baisse de l’indemnisation des couvoirs
L’indemnisation que touchent les couvoirs pour couvrir les coûts de l’ovosexage va reculer, à la suite d’une étude de FranceAgriMer sur les coûts réels de cette pratique pour éviter le broyage des poussins.
L’indemnisation que touchent les couvoirs pour couvrir les coûts de l’ovosexage va reculer, à la suite d’une étude de FranceAgriMer sur les coûts réels de cette pratique pour éviter le broyage des poussins.
Avec Agra
Dans le cadre de l’accord interprofessionnel sur l’ovosexage, les indemnisations versées aux couvoirs de poules pondeuses ont été revues à la baisse, à 0,96 € par poulette (contre 1,11 € précédemment), indique Vincent Baumier, administrateur du CNPO (interprofession) à Agra Presse le 5 décembre. Une décision votée par le conseil d’administration de l’interprofession en marge de la Journée d’information nationale du CNPO, le 8 novembre. Applicable rétroactivement à partir du 1er juillet 2023, ce niveau de 0,96 € est fixé sur le coût réel d’ovosexage le plus bas des cinq couvoirs de poules pondeuses, évalué par FranceAgriMer. Il devrait permettre de «rééquilibrer» le dispositif de l’accord interprofessionnel, mais ne devrait avoir «aucune incidence sur les prix à la consommation», selon M. Baumier. La cotisation versée par les distributeurs (59 ct€ les 100 œufs) reste en effet inchangée. Ces sommes alimentent un fonds qui vise à compenser partiellement les surcoûts de fonctionnement liés à l’ovosexage, évalués à 45 M€ par an. L’ovosexage (détermination du sexe des poussins dans l’œuf) est obligatoire en poules pondeuses depuis le 1er janvier 2023, date de l’entrée en vigueur de l’interdiction d’éliminer les poussins mâles.