Ovins : recul des exportations européennes
Ovins : Les exportations européennes d’ovins vifs ont reculé de 10 % sur les quatre premiers mois de l’année comparé à l’an dernier, selon Bruxelles. Sur l’ensemble de 2018, la Commission estime qu’elles vont chuter de 20 %. Un des principaux facteurs explicatifs est la chute des envois vers la Libye, les exportateurs peinant à se faire payer faute de liquidités dans le pays. Certes, la Jordanie et le Liban ont pris le relais, ainsi qu’Israël et la Turquie qui développent leurs achats, mais c’est sans commune mesure avec ce que représentait le marché libyen. L’Union européenne doit aussi faire face à la concurrence australienne sur ces débouchés, quoique le pays va peut-être prochainement être contraint d’arrêter ses envois d’animaux vivants, sous l’impulsion d’un mouvement de défense du bien-être animal.
Bovins : La Russie a importé 134 400 t de viande au premier semestre 2018 selon les chiffres officiels rapportés par le site Global Meat news. Ses achats atteignaient 152 600 t l’an dernier, ce qui représente une baisse de 12 %, principalement liée à l’embargo sur la viande brésilienne. Le Brésil envoyait environ 12 000 t de viande bovine par mois vers la Russie en 2017. Dans l’ensemble, les importations de viande de la Russie ont chuté de 70 % au premier semestre : les achats de viande de porc ont été divisés par quatre à 36 300 t et ceux de volailles par 1,6.