Ovins : les cours reculent en Irlande et au Royaume-Uni
Ovins : Le mois de juillet a débuté sur une note baissière sur le marché des agneaux irlandais. L’offre de qualité est néanmoins assez limitée, notamment à cause d’une sécheresse qui ralentit la pousse de l’herbe. De plus les disponibilités fourragères sont modérées. Les abattoirs ont dû adopter un système de pénalités pour les agneaux mal nourris et trop maigres.
Au Royaume-Uni aussi les prix déclinent, d’autant plus que les éleveurs cherchent à commercialiser rapidement un maximum d’animaux pour profiter des dernières semaines de cours élevés car tous pressentent un prochain retournement du marché. Comme la Grande-Bretagne n’est pas non plus épargnée par la sécheresse, les craintes sur les disponibilités fourragères sont un facteur supplémentaire qui incite l’amont à vendre ses agneaux rapidement.
Bovins : Aux États-Unis, le nombre de bovins mis en place dans les feedlots en mai a été supérieur aux prévisions et au 1er juin, les effectifs à l’engraissement dépassaient de 4,1 % leur niveau de la même date de 2017, à 11,55 millions d’animaux, selon l’USDA. C’est le dix-huitième mois consécutif de hausse des effectifs et ce cheptel atteint un record depuis que le recensement de l’USDA a commencé en 1996.
En 2018, la production américaine pourrait dépasser 12,3 millions de tonnes.