Ovins : les Britanniques en quête de débouchés
Avec l’épée de Damoclès du Brexit toujours au-dessus de sa tête, la filière ovine britannique qui dépend beaucoup de l’export vers l’Union cherche des alternatives, notamment outre-Atlantique. En effet, les importations pèsent lourd dans la consommation de viande ovine américaine. Le pays a d’ailleurs vu sa production diminuer de moitié en 30 ans. Sur les quatre premiers mois de l’année les États-Unis ont importé 43 600 t de viande ovine, soit 7 % de plus qu’en 2018, un record historique. Ces volumes proviennent d’Australie, qui a un accès sans droit de douane, et de Nouvelle-Zélande. L’organisme britannique AHDB met en évidence que les droits de douanes américains sont plus bas que ceux de l’Union, ce qui, en cas de Brexit, pourrait les inciter à conquérir un nouveau marché.