Fériés et congés plombent la demande
Œufs : un marché français moins fluide
Pas de changement de ton vendredi 5 novembre sur le marché français de l’œuf calibré. Plusieurs éléments se conjuguent pour plomber le commerce. D’un côté, la demande reste assez molle, les fériés limitant le commerce. Les opérateurs se disent assez déçus des commandes liées à la fin des vacances scolaires. De l’autre, l’offre est assez large. Des difficultés logistiques nuisent au commerce et surtout la production semble reprendre, que ce soit après des vides sanitaires allongés ou des travaux. Dans ce contexte, les opérateurs rapportent devoir faire des concessions tarifaires, plus ou moins importantes selon l’état des stocks de chacun.
En tout-venant, le marché est plombé par l’alternatif. En effet, la demande des centres est jugée bien inférieure à l’offre. Le bio souffre, et est déclassé en plein-air, lui-même trop offert. Cet embourbement se répercute sur la cage qui voit ses prix se tasser en conséquence.
Au niveau européen, les prix se maintenaient assez facilement en Allemagne et aux Pays Bas dans un contexte d’offres mesurées et d’inquiétudes sur la grippe aviaire. En Espagne, la consommation restait assez bonne ce qui permettait aux tarifs de se maintenir.