Œufs : fluide en Europe
Le marché français des œufs calibrés restait régulier en fin de semaine dernière. Si certains opérateurs jugeaient les commandes bonnes, d’autres se montraient un peu déçus, il faut dire que le manque de perspectives pour la restauration n’est pas de nature à inspirer la confiance aux acheteurs. Néanmoins, dans un contexte de disponibilités limitées, les cours se sont facilement maintenus pour tous les calibres.
C’est d’ailleurs le cas dans l’ensemble de l’Europe, où la forte hausse récente tend à laisser la place à une progression plus mesurée ou une reconduction des cours selon les pays. Les disponibilités demeurent assez limitées. La grippe aviaire frappe toujours, deux élevages alternatifs (100 000 et 76 000 poules) ont ainsi été abattus en Allemagne la semaine dernière. En Pologne, la production est ralentie entre influenza aviaire et salmonelles.
Autre conséquence de la grippe aviaire, la raréfaction des œufs de plein air du fait de l’obligation de claustration. En France, le CNPO a obtenu de l’administration la même réponse, en termes de gestion de l’information auprès des consommateurs, que lors du précédent épisode de 2017, à savoir, une information faite via l’affichage en magasin (accueil + rayons). En Allemagne, ce n’est pas le cas. Certains opérateurs ont tenté de mettre en place un “plein air solidaire”, afin de vendre au prix du plein air des œufs dorénavant étiquetés code 2, mais les consommateurs ne semblent pas au rendez-vous.