Œufs : en Espagne, un marché bien orienté
Fin de semaine dernière dans l’expectative sur le marché français de l’œuf de table. Faute d’avoir la moindre visibilité sur les conditions du commerce de la première semaine de février, les grossistes jouaient la prudence et limitaient leurs achats. D’où des volumes de calibres G toujours difficiles à placer pour certains opérateurs. Néanmoins, la vague de réforme continuait et donnait toujours de l’air au marché, d’où une petite pointe de fermeté.
Le commerce était jugé dynamique en Espagne par les opérateurs, si l’industrie manque à l’appel à cause de la pandémie, la consommation d’œufs des ménages est au rendez-vous et compense en grande partie l’absence de certains débouchés. Si la demande a augmenté sur tous les codes, la croissance du bio semble battre un peu de l’aile, dans un contexte de crise économique qui s’accentue. Ce sont surtout les codes 2 et 3 qui en ont profité. À noter que la pression sociétale contre l’élevage des poules en cage se renforce aussi chez nos voisins, au point d’inciter les politiques à proposer le bannissement des œufs de poules élevées en cage des cantines. Par ailleurs, les exportations espagnoles sont jugées très dynamiques vers les pays tiers. La demande est importante que ce soit vers le Moyen-Orient, l’Afrique ou l’Asie, peut-être du fait de la grippe aviaire. La concurrence n’est pas féroce sur le marché mondial actuellement, l’Ukraine étant notamment en retrait, ce qui se traduit par une certaine fermeté des cours.