Cotations
Œufs : des perturbations partout sur la planète
Partout dans le monde, le marché de l'oeuf est perturbé. Quelques informations du Royaume-Uni, de Malaisie et de Nouvelle-Zélande.
Partout dans le monde, le marché de l'oeuf est perturbé. Quelques informations du Royaume-Uni, de Malaisie et de Nouvelle-Zélande.
Pas de changement sur un marché français de l’œuf de table peu évolutif avant un pont et en période de vacances scolaires. Cours toujours fermes, faute d’offre. Aucun changement non plus dans le reste de l’Union. Les prix continuent de monter, faute d’offre, alors que la grippe aviaire inquiète. A 225,71 €/100 kg, le prix moyen des œufs communautaires en semaine 42 a progressé de 1,8 % sur une semaine, 10,7 % sur un mois et 64,6 % sur un an.
Au Royaume-Uni, l’œuf alternatif en crise
Au Royaume-Uni, le marché de l’œuf alternatif souffre fortement de la conjoncture économique, entre envolée des coûts de production (aliment et énergie en premier lieu) et baisse des ventes alors que les consommateurs doivent arbitrer face à l’inflation. Selon les données du BFRPA, un producteur perdrait en moyenne 9,8 € par poule plein air et 8,1 €/poule bio.
Pénurie en Malaisie
Beaucoup plus loin de nous, en Malaisie, les œufs manquent en rayon. Cette fois, c’est car le prix des œufs standards, régulé par le gouvernement, ne prend pas en compte la flambée de l’aliment. Dans ce contexte, beaucoup d’éleveurs arrêtent donc de produire à perte.
Transition compliquée en Nouvelle-Zélande
La Nouvelle-Zélande commence aussi à manquer d’œufs. Le pays n’a pas été touché par la grippe aviaire mais la production est fragilisée. Le Covid et la fermeture des restaurants a privé certains éleveurs de leurs débouchés. Et c’est désormais l’interdiction des cages, à partir de janvier 2023, qui plombe l’amont, entraînant des arrêts de production. 84 % des poules étaient élevées en cage en 2012.