Œuf bio : quelle part de marché en 2030 ?
En pleine crise, l’œuf bio pourrait de nouveau progresser d’ici 2030, sans pour autant retrouver son niveau record de 2022.
En pleine crise, l’œuf bio pourrait de nouveau progresser d’ici 2030, sans pour autant retrouver son niveau record de 2022.
A l’heure actuelle, le marché de l’œuf bio est sous forte pression. Pénalisé par l’inflation, les ménages descendent en gamme et privilégient le plein-air, moins onéreux. Pour les producteurs, la période est d’autant plus compliquée que les coûts de production s’envolent, notamment à cause du durcissement de la réglementation européenne. Le passage à un aliment 100 % bio a ainsi conduit à une chute de la productivité difficile à répercuter à l’aval. Néanmoins l’œuf bio garde deux atouts : il affiche un prix plus accessible que les viandes bios et il peut figurer dans des menus végétariens. C’est ainsi qu’une récente étude Prisme du Crédit Agricole estime que « Alors que la croissance des œufs de plein air et sol devrait se maintenir à +1 % par an, le bio devrait traverser une période de réajustement et de consolidation (18 % de parts de marché) puis afficher une croissance modérée à 2030 pour atteindre 19 % de parts de marché ». Le marché du bio se segmente avec une offre enrichie, et c’est le bio local qui en profite, ce aux dépens des bassins de production historiques du Grand Ouest.
Evolution en % de la part de marché en volume des œufs par mode d'élevage en GMS