Empreinte carbone
Le transport réfrigéré des fruits et légumes grand émetteur de GES
Tant que le transport réfrigéré des fruits et légumes ne diminuera pas, leur consommation comme substitut des produits d’origine animale ne permettra pas de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Tant que le transport réfrigéré des fruits et légumes ne diminuera pas, leur consommation comme substitut des produits d’origine animale ne permettra pas de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Le transport réfrigéré des fruits et légumes représente 36 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à l’alimentation contre 6% pour la production expliquent des chercheurs australiens et chinois dans la revue Nature Food en juin. Ces végétaux sont inclus dans le transport lié à l’alimentation (matériel, produits nécessaires à la production agricole, matières premières et transformées et acheminement jusqu’au consommateur final), responsable d’un cinquième de l’empreinte carbone mondiale de l’alimentation. Le calcul de cette donnée repose sur l’utilisation de la notion de "km alimentaire", combinée aux masses (en tonne) et aux distances parcourues.
Les pays les plus développés, plus émetteurs de GES
Mobilisé au cours de l’étude, le calcul a montré que les échanges agro-alimentaires sont plus importants en Europe. Les pays les plus développés sont responsables de près de la moitié des émissions liées au transport. Par conséquent, les émissions de GES liées au transport sont deux fois plus importantes que celles liées à la production.
Une alternative pas toujours vraie
En définitive, l’étude conclue que la substitution de produits d’origine animale par des végétaux ne permettrait pas de réduire les émissions de GES. Néanmoins, une baisse de la consommation de produits d’origine animale réduirait “de façon importante les émissions du secteur agricole”.