Moule : une production en danger à moyen terme ?
En volume, les moules représentent 38 % de l’aquaculture européenne (données 2017 d’Eumofa), devant la truite (15 %) et le saumon (14 %). En valeur, elles sont cinquièmes, à 434 millions d’euros, derrière notamment les huîtres (446 millions). Certaines voix commencent à s’alarmer de l’effet du réchauffement climatique sur la mytiliculture. Des études de l’Ifremer incitent à penser que l’acidification des eaux marines liée au réchauffement pourrait affecter le métabolisme des coquillages qui peineront à construire leur coquille et auraient moins d’énergie à consacrer à leur croissance. La hausse des températures est aussi propice à l’activité de certains pathogènes responsables de hausse de la mortalité.