Mon Restau responsable gagne du terrain
La démarche de progrès entreprise par Restau’Co et la Fondation Nicolas Hulot monte en puissance. Si pour l’heure, seuls neuf sites de restauration bénéficient du logo, ce nombre devrait rapidement augmenter. Témoignage.
Le 2 juin 2016, Restau’Co et la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme (FNH) lançaient Mon Restau responsable, démarche de progrès vers des pratiques plus responsables, simple et se voulant accessible à tous les professionnels de la restauration collective. Dix mois plus tard, « sept structures sont engagées (elles ont eu leur séance d’engagement, ndlr) ce qui correspond à neuf sites de restauration », indique Patrice Raveneau, coordinateur national de la démarche chez FNH. Il s’agit de l’Auri (Association des usagers du restaurant interministériel) ; du Siresco ; du lycée Janson de Sailly ; du Cesfo (à Orsay) ; d’Artigues-de-Lussac ; de La Roche-Vineuse et du Ril (restaurant interadministratif de Lyon), premier engagé « qui a déjà eu sa séance de garantie ».
Le 24 mars, la caisse des écoles de Paris IXe arrondissement s’engagera, puis ce sera au tour de la restauration scolaire du Grand-Village-Plage de l’île d’Oléron et du centre Emmaüs Lescar-Pau le 21 avril.
« Cinquante-quatre structures sont en cours d’engagement. D’ici quelques mois, nous serons à cent restaurants », souligne Patrice Raveneau. « La surprise, c’est que ça intéresse tout le monde : la plus petite est une structure de vingt berceaux ; la plus grosse, le Siresco avec potentiellement 40 000 couverts. Plusieurs hôpitaux s’intéressent à la démarche, notamment en Nouvelle-Aquitaine. Les Ehpad sont aussi volontaires, avec une vraie problématique de gaspillage », commente-t-il.
En revanche, la restauration de l’armée n’a pas encore accroché. Concernant les mesures adoptées par les structures engagées, variant selon les publics visés, des objectifs communs se dessinent. « Les protéines végétales se développent y compris dans les cantines scolaires, on constate la croissance du contenu de l’assiette durable – bio ou locale – en catégorie de produits pour les plus petites structures ou en pourcentage pour les plus grandes », précise Patrice Raveneau.