Le bilan du 1er août de FranceAgriMer avec Arvalis (céréales) et Terres Inovia (oléoprotéagineux)
Moissons : les bonnes surprises d’une campagne perturbée
Alors que les grandes cultures (hormis le maïs et les orges de printemps) finissent d’être récoltées, FranceAgriMer fait le bilan contrasté d’une campagne « hors norme ». Le semis et la croissance des céréales, des colzas et des pois ont été perturbés par d’abondantes précipitations automnales, une sécheresse printanière « record », des invasions de ravageurs et des attaques virales. Selon les observations d’Arvalis, les rendements céréaliers sont plus hétérogènes que jamais. Le blé tendre montre un rendement moyen national en retrait de 4% par rapport à la moyenne quinquennale. Il atteint cependant celle-ci en Normandie, dans les Hauts-de-France et le Grand Est ainsi qu’en Bourgogne-Franche-Comté. Le blé tendre affiche globalement des taux de protéines satisfaisants et des poids spécifiques élevés, les orges d’hiver « de très bons calibrages » et une teneur protéique satisfaisante des orges brassicoles. En blé dur, la production serait en recul de 28 % par rapport à la moyenne 2015-2019 mais les teneurs protéiques ainsi que les calibrages sont bons. Selon les observations de Terres Inovia, la récolte de colza est décevante mais les teneurs en huile sont meilleures que l’an dernier : on attend environ 44% de rendement d’huile aux normes. Enfin la récolte en pois est décevante en dépit de l’extension des surfaces, sauf dans les Hauts-de-France et en Champagne. Les pois d’hiver ont moins souffert des pucerons que les pois de printemps.