Moins de broutards envoyés en Italie
Broutards : Pas vraiment de changement de ton sur le marché des broutards ces derniers jours. La demande reste au rendez-vous pour les sujets légers et de qualité, notamment s’ils sont vaccinés FCO 4 depuis plus de 60 jours. En revanche, on note un léger manque d’entrain dans le reste des catégories. Les mâles lourds sont moins recherchés, quant aux femelles elles sont nombreuses sur les marchés à cette période de l’année, ce qui engendre un tassement des tarifs.
En janvier, la France a exporté plus de 96 000 broutards, soit 3 % de plus qu’en 2018, selon Agreste. Une hausse tirée en partie par les envois de femelles de plus de 300 kg (+15,9 %), et de broutards légers (+1,2 %). Les ventes de bovins mâles de plus de 300 kg ont cependant reculé de 1,2 %, car nos deux principaux clients pour cette catégorie, l’Italie et l’Espagne, ont réduit leurs achats. À noter néanmoins que les achats italiens de génisses et de broutards légers ont progressé respectivement de 15,5 % et 3,7 %.
Veau : Toujours pas de changement sur le marché des petits veaux laitiers dont les cours sont reconduits dans un marché peu intéressé. Les veaux lourds, mixtes et croisés s’en tirent un peu mieux, le marché espagnol restant au rendez-vous. Les veaux allaitants n’échappent pas à la morosité et les prix tendent à reculer.
Ovins : Dernière ligne droite avant Pâques, les animaux de qualité supérieure se font plus rares et demeurent bien recherchés. Le marché commence déjà à ralentir.