Mercosur : le veto français mis en doute

Interbev, la fondation Hulot et l’Institut Veblen pour les réformes économiques ont écrit communément à Emmanuel Macron le 15 février, interrogeant le gouvernement sur son intention de bloquer l’accord UE-Mercosur. Il leur semble que la France s’accommode de la perspective d’une modification des « règles » juridiques de ratification remettant en question le vote à l’unanimité des États membres suivi de ceux du Parlement européen et des parlements nationaux. L’accord serait scindé en deux afin de faciliter la ratification de sa partie commerciale. « Cela acterait par exemple l’ouverture du marché européen à 99 000 tonnes supplémentaires de viandes bovines sud-américaines », soulignent les auteurs de la lettre.