Menu végétarien dans les cantines : Greenpeace France dénonce le nouvel arrêté en préparation
Dans un communiqué de presse, Greenpeace France dénonce la nouvelle version de l’arrêté de 2011 en cours de révision qui continuerait à imposer une fréquence minimale obligatoire de consommation de viande et de poisson.
Dans un communiqué de presse, Greenpeace France dénonce la nouvelle version de l’arrêté de 2011 en cours de révision qui continuerait à imposer une fréquence minimale obligatoire de consommation de viande et de poisson.
L’arrêté de 2011 relatif à la qualité des menus dans les cantines scolaires est en cours de révision par les ministères de l’Agriculture, de la Transition écologique et de la santé. Alors que des expérimentations étaient en cours sur une option végétarienne quotidienne, la nouvelle version de cet arrêté « continuerait d’imposer une fréquence minimale obligatoire de consommation de viande et de poisson », ce que dénonce Greenpeace France, estimant qu’il s’agit là d’« une entrave à la mise en place de menus végétariens dans les cantines scolaires ».
« Dans les établissements où l’option végétarienne doit être choisie au trimestre ou à l’année, cette fréquence ne pourrait pas être respectée : le repas végétarien serait servi de fait tous les jours pour la durée en question, sans possibilité d'alterner avec le menu qui intègre de la viande ou du poisson comme le stipule l’arrêté », argumente l'ONG, « ces structures ne sont pas en mesure de proposer plusieurs menus différents (végétariens ou non) pour chaque enfant chaque jour. La quasi-totalité des cantines du premier degré se verraient donc empêchées de proposer le menu végétarien, alors même qu’elles sont de loin les plus impliquées dans cette offre à l’échelle de la restauration collective. De plus, les cantines qui proposent déjà cette option risqueraient de se retrouver dans l’illégalité ».
Greenpeace France demande ainsi aux trois ministères concernés de « revoir leur copie » et de « modifier dès maintenant l’écriture du nouvel arrêté afin que les villes qui proposent déjà une option végétarienne quotidienne et celles qui, chaque semaine, décident de franchir le cap, puissent continuer à le faire.