Maïs : les bonnes conditions de culture aux Etats-Unis font baisser les prix
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Les prix du blé tendre sur le marché physique français en nouvelle récolte ont reculé entre le 10 et le 17 juin, dans le sillage des marchés à terme d’Euronext et du CBOT, en raison de l’arrivée des moissons dans les pays de l’hémisphère nord du globe. Ajoutons à cela la forte concurrence internationale. Les pays de l’Europe de l’Est se montrent très agressifs. De plus, les récoltes s’annoncent bonnes aux États-Unis, malgré une récente dégradation de l’état des cultures de printemps et d’hiver. En France, les conditions de culture du blé tendre se sont stabilisées durant la semaine se terminant le 10 juin, à 62 % (contre 85 % en 2023 à pareille époque), selon le rapport hebdomadaire Céré’Obs.
Repli des prix en blé dur
Les prix du blé dur sur le marché physique français en nouvelle récolte ont chuté entre le 10 et le 17 juin. Agreste estime des surfaces françaises à 231 000 ha, conséquence d’un doublement des surfaces de printemps entre 2023 et 2024, qui passeraient de 7 000 ha à 16 000 ha. En France, les conditions de culture du blé dur se sont stabilisées durant la semaine se terminant le 10 juin, à 63% (contre 81 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.
Effritement des prix d'orge de mouture
Les prix de l’orge de mouture sur le marché physique français en nouvelle récolte se sont repliés entre le 10 et le 17 juin, suivant la baisse des cours du blé tendre. Agreste estime un accroissement annuel de la surface nationale en orge de printemps de 15 %, à 515 000 ha en 2024. En France, les conditions de culture de l’orge d’hiver se sont améliorées durant la semaine se terminant le 10 juin, gagnant deux points à 65 % (contre 85 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.
Baisse des prix du maïs
Les prix du maïs sur le marché physique français en ancienne récolte se sont repliés entre le 10 et le 17 juin, à l'image des contrats maïs sur les marchés à terme d’Euronext et du CBOT, compte tenu des bonnes conditions de culture aux États-Unis. La récolte au Brésil constitue un élément de pression. En France, Agreste estime une progression de 10,4 % de la sole nationale de maïs grains entre 2023 et 2024, à 1,358 Mha. En France, les semis maïs ont bien avancés durant la semaine se terminant le 10 juin, passant de 90 % à 97 % de la sole attendue (contre 99 % en 2023 à date), selon le rapport Céré’Obs. Les conditions de culture se sont stabilisées, à 80 % (contre 86 % en 2023 à pareille époque).
Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.