Lisaqua annonce une seconde ferme aquacole pour 2025
Cette unité, d’une capacité de production de 500 tonnes de gambas par an, utilisera la chaleur résiduelle de l’Unité de Valorisation Energétique de Monthyon (77).
Cette unité, d’une capacité de production de 500 tonnes de gambas par an, utilisera la chaleur résiduelle de l’Unité de Valorisation Energétique de Monthyon (77).
La start-up nantaise Lisaqua va démarrer dans les prochaines semaines la production de gambas sur sa première ferme aquacole, située à Saint-Herblain (44). Son équipe R&D a mis au point depuis 2018 un modèle de production en permaquaculture de gambas garanties triple zéro : zéro antibiotique, zéro kilomètre parcouru, zéro rejet polluant.
Après avoir procédé à une levée de fonds de 4,9 millions d’euros, Lisaqua vient d’annoncer un second projet d’une ampleur bien supérieure à celle de son site pilote. La start-up a été sélectionnée dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt Valo’Pulse, lancé en avril 2021 par le Syndicat intercommunal en charge du traitement et de la valorisation des déchets ménagers du Nord Seine-et-Marne et par son partenaire Veolia.
Une énergie propre et peu coûteuse
La future unité de Lisaqua récupérera l’énergie thermique résultant de la valorisation énergétique des ordures ménagères de l’Unité de Valorisation Energétique de Monthyon pour maintenir ses eaux d’élevage à la bonne température sans recours aux énergies fossiles.
Une solution qui combine pour Gabriel Boneu, président co-fondateur de Lisaqua, «intérêts environnemental et économique, avec le recours à une source d’énergie la plus propre possible à un coût assez faible et avec une sécurité sur la durée».
Un modèle à dupliquer
Les travaux devraient démarrer en 2024 pour un lancement de la production en 2025. Installée sur 8 à 10 hectares, la ferme aura une capacité de production de 500 tonnes de gambas à l’année, contre 10 à Saint-Herblain. L’investissement, «de plusieurs dizaines de millions d’euros», générera la création de 40 à 50 emplois. Outre l’intérêt du raccordement à un site de production de chaleur résiduelle, la proximité de Rungis et du marché de consommation parisien s’intègre dans la stratégie de Lisaqua, qui souhaite dupliquer ce modèle sur d’autres implantations.