Les produits laitiers toujours dans l’incertitude
La cotation Atla du beurre cube s’est réveillée en semaine 38, après dix semaines de stabilité, avec une hausse de 170 €/tonne qui lui permet de dépasser son niveau de l’an dernier pour la première fois depuis le début de l’année. Pour autant, les opérateurs ne semblent pas euphoriques. Certes, le marché du spot est limité, faute d’offre, et le beurre français reste bien valorisé à l’export. Mais les contrats à terme sont traités sans emballement. Les opérateurs restent très prudents au vu de l’évolution des conditions sanitaires. Le marché de la crème se détend après la vague de chaleur qui avait réveillé la demande. En poudre, les échanges se font à prix fermes, mais la encore, le ressenti des opérateurs est assez varié. Certains se laissent aller à l’optimiste, entre bonne demande export et jeu des taux de change favorables, mais l’incertitude reste de mise et incite les autres à la prudence.
À noter que les échanges internationaux ont continué de se ressaisir en juillet après leur reprise de juin. En équivalent matière sèche, ils dépassaient de 5,7 % leur niveau du même mois de 2019, selon DairyGlobe. Sur les sept premiers mois de l’année, les échanges se situent 0,8 % sous leur niveau de 2019, à cause du déclin des quatre premiers mois. Les échanges sont toniques en fromages, lactosérum, crème et poudre, mais moins bons que l’an dernier en beurre et lait infantile.