Cotations
Les prix des gros bovins continuent de monter
Même si les abattoirs se plaignent d’un manque de dynamisme commercial, la rareté de l’offre continue d’alimenter la hausse saisonnière des prix des bovins.
Même si les abattoirs se plaignent d’un manque de dynamisme commercial, la rareté de l’offre continue d’alimenter la hausse saisonnière des prix des bovins.
Les disponibilités de vaches de réforme restent limitées en ce début de printemps. Selon les données Normabev remontées par Interbev, les abattages de vaches mixtes et laitières chutaient de 7,3 % en moyenne sur les semaines 8 à 11 comparé à la même période de l’an dernier. De quoi alimenter une nouvelle hausse des cours, malgré la baisse des volumes vendus en distribution, une tension qui profite aux vaches viande d’entrée de gamme même si les abattages ne reculaient que de 1,5 % sur la période de 4 semaines mentionnées, et même dépassaient de 1 % leur niveau de l’an passé en semaine 11. En vaches allaitantes de qualité supérieure, le commerce reste assez calme, quoique fluide, mais les concours de Pâques restent attendus. En jeunes bovins, le début du Ramadan dope la demande et contribue à la dynamique commerciale. Pour ce segment, les abattages sont très toniques dépassent de 15,3 % en semaine 11 leur bas niveau de l’an dernier, en cumul sur les semaines 8 à 11 la hausse n’est que de 4,3 %.
Petite reprise des prix des gros bovins bio
Du côté des animaux bio, à 5,51 €/kg, le prix moyen pondéré (PMP) des bovins bio progressait de 3 centimes entre janvier et février, tiré par les cours des animaux d’entrée de gamme (vaches O et P) tandis que les vaches, bœufs et génisses U et R voyaient au contraire leurs cours s’effriter. Ce PMP renoue ainsi avec ses niveaux d’octobre dernier.