Les Fermiers d’Auvergne ont élevé davantage de pintades et de poulardes
Les éleveurs de volailles label Rouge sous l’IGP Auvergne profitent d’un environnement favorable pour répondre aux envies de nature pendant les fêtes.
Le Syndicat de défense des volailles fermières d’Auvergne (Syvofa) a régalé les journalistes et blogueuses gastronomiques début décembre autour des poulardes label Rouge et IGP Auvergne. Le bassin a mis en place 31 200 de ces volailles festives élevées au moins 120 jours – dans un parc arboré puis quinze jours en claustration – et nourries sans OGM ; c’est 50 % de plus que pour la saison 2017. Le président Marc Saulnier, également directeur d’Arrivé Auvergne et abatteur de 85 % des volailles fermières du 5e bassin français, a confirmé la réussite du mode d’élevage bien-être naturel (Ben) interdisant les antibiotiques et anticoccidiens de synthèse. Le cahier des charges Ben est appliqué par 150 éleveurs sur 360.
Dans le bassin auvergnat, la faible densité d’élevages va de pair avec une faible pression microbienne. L’élevage de pintades en plein air s’y développe aussi, alors qu’il disparaît dans d’autres bassins. En détail, les mises en place de pintades recensées par le Syvofa à la fin de la semaine 47 étaient de 679 680 en 2017 et elles sont montées à 699 600 cette année. Le Syvofa annonce pour la saison quelque 17 500 dindes fermières et 81 820 chapons fermiers. Il vante l’effet rassurant du QR Code qui renvoie aux éleveurs. Arrivé Auvergne, a-t-on appris, estime raisonnable d’offrir le chapon à 9 euros/kg, la dinde à 10 euros/kg et la poularde entre 7 à 8 euros/kg.