Les achats de viande reprennent des couleurs en octobre 2024
Premiers effets de la déflation qui s’amorce ? Les achats des ménages de viande de boucherie étaient mieux orientés en octobre que sur la première partie de l’année.
Premiers effets de la déflation qui s’amorce ? Les achats des ménages de viande de boucherie étaient mieux orientés en octobre que sur la première partie de l’année.
En octobre, les achats des ménages de charcuterie, de viande, de volaille, fraiche ou surgelée, pour leur consommation à domicile, ont progressé de 0,8 % par rapport à octobre 2023 selon les données de Kantar Wordpanel relayées par FranceAgriMer. Une note positive que l’on a assez peu vue cette année puisqu’en septembre ils étaient encore en baisse de 4,6 %. En cumul annuel sur les 10 premiers mois de 2024, ils reculent d’ailleurs de 2,1 %.
Bœuf, porc et volaille se reprennent en octobre
En octobre, les achats des ménages de bœuf affichent +3,3 % sur un an, dans un contexte de prix moyen d’achat qui augmentent encore de 2,3 %. Les morceaux à bouillir et braiser (+12,5 %) moins onéreux, progressent tandis que les pièces à griller rôtir se repli (-2,9 %). Après un mauvais mois de septembre (-8% par rapport à septembre 2023) le porc frais se reprend (+0,6 % sur un an).
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Agneau (-12 %) et veau (-3,4 %) restent en baisse. Du côté des élaborés, on note que les saucisses sont toujours en baisse (-5,4 %) malgré la baisse des prix (-3 %) et que la viande hachée fraîche profite d’une meilleure demande (+2,3 %) tandis que son prix recule de 3 %. La volaille est dans le vert (+3,8 %), même si le poulet PAC continue de chuter (-10 %) au profit des découpes (+3,4 %). Le jambon et les autres charcuteries voient leurs volumes progresser de respectivement 1,2 % et 1,5 %. Le rayon surgelé progresse de 0,8 %.
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En cumul sur dix mois, seule la volaille progresse
Les meilleurs chiffres d’octobre arrivent après neuf mois marqué par un recul chronique des achats de viande de boucherie pour la consommation à domicile mais des progressions en volailles.
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