Gestion
L’Eparc d’Angers épinglé par la Chambre régionale des comptes
Souvent cité comme exemple dans la montée en gamme, l’établissement public angevin pour la restauration collective (Eparc) d’Angers vient de se faire sévèrement épingler pour sa gestion par la Chambre régionale des comptes de Maine-et-Loire. Estimant que l’Eparc a été créé au début des années 80 « sous la forme inappropriée d’un établissement public industriel et commercial », la Chambre régionale des comptes affirme que l’établissement « a souffert d’un sous-dimensionnement de ses moyens en personnel administratif, d’une insuffisance de ses outils de gestion et d’un défaut d’expertise qui ont conduit l’établissement à mettre en œuvre un cadre procédural entaché d’erreurs et produisant des actes irréguliers ». Compte-tenu de l’ensemble de ces remarques que la chambre régionale des comptes lui a adressé cet été, le maire d’Angers Christophe Béchu a décidé de mettre un terme au statut actuel de l’Eparc pour créer une société publique locale (SPL) rassemblant la ville d’Angers et les communes de la communauté urbaine actionnaires et d’engager un moratoire sur le rapprochement envisagé au sein d’une seule société de la cuisine centrale de l’Eparc et de celle de la CCAS passée également au crible de la Chambre régionale des comptes. Le maire a également décidé de suspendre le projet de construction d’une nouvelle cuisine centrale prévu à l’occasion de ce rapprochement.