Volaille
Le marché mondial du poulet proche de l’équilibre en 2022
La production et les exportations de poulet devraient peu évoluer cette année, la baisse dans certaines régions compensant la hausse ailleurs dans le monde. L’USDA prévoit une production mondiale de poulet peu évolutive cette année, estimée à 100,1 millions de tonnes. L’offre devrait baisser pour cause de grippe aviaire dans l’UE et aux États-Unis, un recul est aussi attendu en Ukraine et en Chine. Ce qui serait néanmoins compensé par les progressions au Brésil et en Turquie. La flambée des matières premières entrant dans l’alimentation des volailles freine l’expansion des cheptels. En revanche, le Brésil, premier exportateur mondial de poulet, devrait augmenter sa production afin de compenser la réduction marquée des envois ukrainiens liée à la guerre. De même, pour la Turquie. La Russie développera également son offre notamment en raison des disponibilités en céréales fourragères. Le poulet russe sera néanmoins dirigé vers le marché intérieur. Le rétablissement du cheptel porcin en Chine devrait freiner la production de poulet dans le pays.
Les exportations mondiales devraient stagner en 2022 pour s’afficher à 13,4 millions de tonnes. Le poulet brésilien, très compétitif et capable de répondre à un large éventail de besoins, devrait gagner du terrain à l’export, progressant de 8,9 % sur un an.