Le degré de transformation de 50 000 aliments noté par Siga
Après trois ans de recherche, la start-up Siga a lancé le 15 mai son application Vivre mieux !, qui a noté 50 000 aliments en fonction de leur degré de transformation à ce jour. Sept catégories de produits existent allant de « non transformé » à « ultra-transformé à limiter », en passant par « transformé équilibré ».
Pour aboutir à un score final, un arbre décisionnel permet de classifier les aliments d’abord selon leur niveau de transformation (produits bruts, processus simples, ajout d’ingrédients, marqueurs d’ultra-transformation), puis selon leur qualité nutritionnelle, analysée selon les seuils de la Food Standards Agency. « Il n’y a pas de pondération entre ces deux critères », précise Aris Christodoulou, fondateur de Siga.
La start-up a aussi conçu un système de médailles qui récompense les produits les moins transformés d’une catégorie (15 000 distribuées à ce jour). Les jus de fruits 100 % pressés ou les yaourts sans sucres ajoutés seront par exemple mis en avant. Au rayon des biscuits sucrés, tous les produits « transformés » sont médaillés, dans la mesure où 93 % du rayon a au moins un marqueur d’ultra-transformation explique Siga. « Les labels de qualité tels que le bio ne seront pas pris en compte dans le calcul des notes, car il serait difficile de justifier scientifiquement d’éventuelles pondérations », poursuit-il.
Siga travaille aujourd’hui avec des industriels (Marie, Savencia, Michel et Augustin), des distributeurs (Franprix et Biocoop) et se dit prêt à travailler avec l’Ania. La start-up accompagne également la cuisine centrale des lycées de Toulouse et le Siresco en région parisienne dans l’audit de leur appel d’offres. Elle travaillera bientôt avec deux autres métropoles.