Produits laitiers frais : les MDD dominent et tirent la croissance
Avec une croissance en valeur comme en volume en 2024, le marché des produits laitiers frais était au vert en 2024, selon le bilan annuel communiqué par Syndifrais. Si la consommation rassure, les fabricants restent confrontés à un contexte économique incertain, notamment à cause de la flambée des prix du cacao.
Avec une croissance en valeur comme en volume en 2024, le marché des produits laitiers frais était au vert en 2024, selon le bilan annuel communiqué par Syndifrais. Si la consommation rassure, les fabricants restent confrontés à un contexte économique incertain, notamment à cause de la flambée des prix du cacao.

6,05 milliards d’euros, c’est ce qu’ont dépensé les Français pour les produits laitiers frais en 2024, soit 1,6 % de plus qu’en 2023, selon le bilan de Syndifrais. Cette croissance n’est pas seulement liée à l’inflation puisque les volumes ont aussi progressé, de 1,2 %, à 1,773 million de tonnes.
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Les MDD standards progressent encore
Un Français a consommé en moyenne 25 kg de produits laitiers frais en 2024. Selon les données Circana pour le Cniel, les yaourts et laits fermentés pèsent pour 53,1 % des volumes consommés, devant les desserts frais (22,7 %), les fromages frais (17,1 %) et la crème fraîche (7,1 %).
Plus de la moitié des produits laitiers achetés en grande surface sont des produits de MDD (50,8 %). La part des MDD standards progresse encore, passant de 43,2% à 48,8% entre 2023 et 2024, tandis que les MDD stagnent, à 2 % contre 2,1 % un an plus tôt.
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Un début 2025 prometteur...
Les ventes en volume ont continué leur progression (+2,2 % depuis le début de l’année toujours selon Syndifrais).
...mais des inquiétudes sur le marché des produits laitiers frais
Néanmoins les fabricants s’inquiètent du manque de matière grasse laitière et de la flambée des prix du cacao très utilisé dans les desserts laitiers, à plus de 10 000 €/tonne. Autres sources de préoccupation, la résurgence de la fièvre aphteuse en Europe, la décapitalisation laitière en France comme en Allemagne et les perturbations de l’importation de tourteaux de soja non déforestés destinés à l’alimentation animale.
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