Le commerce international de miel cache des fraudes
Président de l’Organisation internationale des exportateurs de miels, l’Argentin Norberto Garcia a dénoncé ce week-end à Clermont-Ferrand l’abondance de miel adultéré dans les échanges. Ce professeur travaille pour la société argentine Nexco, exportatrice de produits du rucher. Il s’exprimait au congrès de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf). Il a pointé une anomalie : le nombre de ruches a augmenté dans le monde de 8 % de 2007 à 2013 mais l’exportation de miel dans le monde a augmenté de 61 %. Parmi les miels incriminés, les produits d’Asie sont, selon lui, considérés "à risques", au point que les autorités chinoises elles-mêmes tentent de remettre un peu d’ordre en analysant le miel exporté vers l’Union européenne. Norberto Garcia a fait état de l’étude sur la prévalence de la fraude dans le miel au sein de l’Union européenne (datant de décembre 2015) ; celle-ci montrant que "32 % des échantillons étudiés étaient non conformes, ou présumés non conformes".