Le café boit la tasse, le sucre et le cacao en forme
L’arabica a continué son déclin sur la semaine et a même atteint jeudi 99,05 cents la livre à New York, à son plus bas depuis plus de deux mois. Le pessimisme est alimenté par l’idée qu’il va y avoir un surplus de l’offre important au Brésil, qui finit une saison forte et les récoltes sont également importantes chez les autres grands producteurs d’arabica. Au Brésil, les récoltes ont un rythme bisannuel, et les saisons fortes et faibles se suivent habituellement. Ainsi, si la saison qui s’achève a été particulièrement abondante, la prochaine devrait moins l’être. Mais le possible déficit mondial d’offre de café devrait être compensé par les stocks importants en train d’être emmagasinés.
Le cacao, qui avait bondi la semaine précédente, a atteint des sommets en début de semaine. Mais les cours ont ensuite dévissé pour finir la semaine plus ou moins à l’équilibre, ces mouvements de prix sont principalement dus à des investisseurs spéculatifs. Le marché va se focaliser sur la récolte de mi-saison de 2019, mais pour l’instant il n’y a pas de fondamentaux pour tirer le marché dans un sens ou dans l’autre.
Le sucre blanc a bondi en début de semaine. Il y a des délais non prévus au Brésil, où la récolte a été endommagée par un climat sec en décembre et janvier. La hausse des prix du pétrole profite également au sucre. La canne est utilisée aussi bien pour l’éthanol que le sucre. La hausse des prix du pétrole rend le carburant alternatif plus attractif et entraîne donc une baisse de l’offre de sucre.