L’Apak lance sa démarche de développement durable
L’Armement de la pêche artisanale de Kéroman applique une charte des bonnes pratiques, qui a été créée avec Mr Goodfish et la Fondation de la mer.

L’Armement de la pêche artisanale de Kéroman (Apak) basé à Lorient (sept bateaux de 17 à 23 mètres, 2 800 tonnes de captures, principalement du thon blanc (germon) et du merlu, 45 marins) a annoncé, le 7 octobre, le lancement de sa démarche de développement durable « Apak 2030 ». Elle consiste en une charte des bonnes pratiques pour viser la protection de la ressource, la préservation de l’environnement marin, la formation continue des personnels et, in fine, garantir aux consommateurs des produits de qualité issus d’une pêche responsable.
Fondé en 2011 par Éric Guygniec, l’Apak a construit cette charte avec Mr Goodfish, programme européen de sensibilisation du grand public aux bonnes pratiques de pêche, et la Fondation de la mer. Transformateur d’une partie de ses captures (près de 8 %) et fournisseur de la société Hénaff depuis trois ans, l’Apak dit s’être inspiré « en partie » du conserveur finistérien lancé dans une démarche de producteur responsable (Begood 2030). Avec cette charte, l’Apak compte « s’ouvrir de nouveaux marchés », après avoir commencé à fournir Picard au début de l’année. Mais, aux yeux d’Éric Guygniec, le plus important est ailleurs : « La charte va nous pousser à tout améliorer, nos façons de pêcher, notre approche vis-à-vis de l’environnement. »
À terme, la Fondation de la mer pourrait labelliser l’Apak par son référentiel Ocean Approved qui identifie et évalue toutes les interactions d’une entreprise avec l’océan.