Nutrition
L’Anses préconise de faciliter l’accès à la restauration collective au plus grand nombre
« La restauration collective –restaurants scolaires et d’entreprise- apparaît la plus conforme aux recommandations alimentaires actuelles que les autres catégories de restauration hors foyer (RHF) », écrit l’Anses dans un état des lieux des consommations alimentaires et apports nutritionnels dans la RHF en France, publié hier. Se basant sur les données de l’étude Inca3, cette étude ne prend pas en compte la situation particulière liée à la Covid-19. A partir de ces constatations, l’agence préconise de faciliter l’accès de la restauration collective au plus grand nombre (notamment aux étudiants, actifs non-cadres et enfants issus de milieux sociaux les moins favorisés) et à l’inverse alerte sur la qualité nutritionnelle dégradée de la restauration rapide. 40 % des adultes et 75 % des enfants et adolescents fréquentent les restaurants d’entreprise et les restaurants scolaires au moins une fois par semaine. Et « après les repas pris au domicile, la restauration collective est celle qui contribue en moyenne le plus aux consommations alimentaires et apports nutritionnels des individus : environ 10 % chez les adultes, entre 15 et 20 % chez les enfants et adolescents », souligne l’Anses. Or grâce aux lignes directrices dictant la composition des repas, les consommations y sont plus en conformité avec les recommandations alimentaires : avec plus de fruits et légumes, de produits laitiers et de fibres, moins de boissons rafraîchissantes sans alcool et de sandwichs, pizza, tartes, pâtisseries et biscuits salés, de sel.