L’Ania estime que l'étude sur les plats transformés n'est « pas scientifique »

L'étude sur le lien entre plats industriels et cancer « n'est pas une étude scientifique », et le « lien de causalité n'est pas démontré », a estimé vendredi la directrice générale de l'Association nationale des industries agroalimentaires (Ania). Invitée au micro de RTL Catherine Chapalain, directrice générale de l’Ania, a assuré qu’il « n'y a jamais eu d'étude scientifique qui a démontré » le fait que l’alimentation transformée serait plus nocive que la nourriture naturelle. « Cette étude n'est pas une étude scientifique, mais c'est une première observation qu'il faudra certainement creuser, à partir d'un questionnaire qui est diffusé sur internet sur la base du déclaratif. D'ailleurs, des réserves ont été apportées tout de suite par des scientifiques, par les auteurs de cette étude, mais aussi par le journal scientifique qui l'a publié », a-t-elle déclaré. « La première réserve est la définition des produits transformés ou ultra-transformés », car selon Catherine Chapalain, « le principe de la cuisine, c'est quand même la transformation des aliments ». « Ce n'est pas du tout démontré dans l'étude qu'il y a un problème avec les additifs », a-t-elle ajouté.