L’Ania défend le système
« Nous attendions ces ordonnances. Nous allons pouvoir enfin poursuivre ces négociations commerciales dans un cadre juridique clair pour tous les acteurs de la filière », a réagi Richard Girardot, président de l’Ania le 14 décembre à l’issue de la sortie de l’ordonnance, publiant à cette occasion une charte d’engagement des entreprises alimentaires. Ce document justifie le bien-fondé des nouvelles mesures. Pourquoi relever le SRP ? « Pour que les produits alimentaires soient vendus à un prix tenant compte de l’ensemble de leurs coûts de production et de distribution », peut-on lire dans la charte. Pourquoi encadrer les promotions ? « Parce que depuis plusieurs années, les produits alimentaires connaissent une inflation promotionnelle, quasi exclusivement financée par les entreprises agroalimentaires », répond l’Ania. En revanche, l’association prévient : « le relèvement du SRP ne doit pas se traduire par des demandes de déflation des tarifs de la part des distributeurs ». Alertant aussi sur le fait que « l’encadrement des promotions n’est pas un contrôle du prix de revente par le fournisseur », mais l’occasion pour « le fournisseur et le distributeur de piloter ensemble sur l’année la promotion ».