Label rouge : « Nous sommes contents de l’aide des distributeurs en poulet entier. On attend des efforts sur la découpe »
Le poulet entier Label rouge a profité des promotions pour faire un retour timide dans les assiettes des ménages français. Ce n’est pas le cas pour la découpe. Les distributeurs utilisent toujours un coefficient multiplicateur élevé. Le Synalaf les exhorte à réduire les prix.
Le poulet entier Label rouge a profité des promotions pour faire un retour timide dans les assiettes des ménages français. Ce n’est pas le cas pour la découpe. Les distributeurs utilisent toujours un coefficient multiplicateur élevé. Le Synalaf les exhorte à réduire les prix.
« Nous constatons une légère reprise en poulet fermier entier Label rouge. On assiste à un arrêt de la baisse », estime Bernard Tauzia, président du Synalaf lors de la conférence de l’Anvol le 26 novembre à Paris. « Le marché semble se stabiliser depuis deux mois », souffle Bernard Tauzia. En effet, on assiste à un retour des promotions dans les rayons de la GMS. Cette stabilisation n’a pas encore été chiffrée. Au cours des neufs premiers mois de l’année, les achats des ménages en poulet entier prêt-à-cuire Label rouge étaient en repli sur un an (-2,1 % en volume) alors que les prix avaient chuté de 6,2 % an selon l’Itavi d’après Kantar World Panel pour FranceAgriMer. Cependant, les mises en place des poulets Label rouge n’ont diminué que de 1 % au cours des 44 premières semaines de l’année sur un an.
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Des attentes sur les prix de la découpe Label rouge en GMS
« Nous sommes contents de l’aide des distributeurs en poulet entier. On attend des efforts sur la découpe », explique le président du Synalaf. Les achats de découpes Label rouge ont reculé de 6,3 % en volume au cours des neuf premiers mois de l’année 2024 sur un an, malgré une petite baisse des prix (-1,3 %), le coefficient multiplicateur étant toujours élevé.
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Du fait des prix à un haut niveau par rapport au standard, le poulet Label rouge ne connaît pas le même engouement des consommateurs que le standard. Ces deux dernières décennies, la découpe s’est pourtant imposée dans les assiettes des Français. En 2000, les achats de poulet étaient répartis de la façon suivante : 52 % d’entiers ; 33 % de découpes et 15 % élaborés. Au cours des neuf premiers mois de 2024, 52 % des achats de poulet s'effectuent sous forme de découpe, 33 % sous forme d’élaborés, les entiers ne représentaient plus que 15 % des achats.
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