« La protection animale n’est pas une question de caméras », selon Culture Viande
« La protection animale à l’abattoir n’est pas une affaire de caméras […] De fait un contrôle vidéo n’empêche pas les actes de maltraitance, il permet de les constater a posteriori… », écrit Pierre Halliez, directeur général de Culture Viande, le jour où la proposition de loi Falorni sur les conditions de loi sur les conditions d’abattage est discutée en séance publique à l’Assemblée nationale. « La protection animale est avant tout une question d’hommes, de formation et de bon sens », poursuit-il. Selon le directeur général de Culture Viande, « imposer des caméras reviendrait à dire que tous ces hommes et ces femmes, salariés d’entreprises et contrôleurs des services vétérinaires de l’Etat, ne font pas, ou mal, leur travail ». Une tribune intervenant au moment où Olivier Falorni, soutenu par les ONG protectrice des animaux, mobilise les députés pour faire passer son amendement rendant la vidéosurveillance obligatoire dans les abattoirs au-delà d’une certaine taille.