+2,7% au premier semestre, grâce à l'Irlande et à la Roumanie
La production d’agneau rebondit en Europe
La production d’agneau était tonique en Europe mais les prix restaient très élevés. Nos importations de viande ovine sont dynamiques.
La production d’agneau était tonique en Europe mais les prix restaient très élevés. Nos importations de viande ovine sont dynamiques.
Les abattages d’ovins et de caprins de l’Union européenne ont progressé de 2,7 % au premier semestre, rapporte la Commission. Cette dynamique est entièrement à mettre sur le compte de l’Irlande et de la Roumanie, ainsi que dans une moindre mesure de l’Espagne et de l’Italie. La France et la Grèce affichaient des baisses. Au second semestre, les abattages devraient être plus modérés, ce qui devrait conduire à un bilan annuel à seulement +0,5 %. De quoi laisser penser que les prix des agneaux resteront à leurs niveaux élevés dans les prochains mois.
Baisse de nos exportations d'agneaux vifs
Ce sont d’ailleurs ces prix élevés qui ont limité les envois européens de viande ovine, en baisse de 3,7 % au premier semestre. Les exportations d’ovins vifs ont reculé de 3,4 %, toutes les destinations affichant des baisses sauf la Jordanie et Israël. Sur l’année, ces envois devraient reculer de 5 %, les prix élevés incitant la Roumanie à réorienter ses animaux vers la Grèce et la Bulgarie, d’autant plus que la traversée de la Mer Noire est compliquée par la guerre. Nos importations de viande ovine ont bondi de 34 %, se rétablissant après une année 2021 marquée par le Brexit. La Nouvelle-Zélande était aussi plus présente (+17 %). Sur 2022, les importations européennes devraient progresser de 10 % avant une hausse attendue de 4 % en 2023.