Une bonne moitié de la récolte de mirabelle française est de Lorraine
La mirabelle de Lorraine se récolte déjà
La récolte de la mirabelle de Lorraine IGP a été officiellement lancée ce matin. Le coup d’envoi a une semaine d'avance ; une précocité que le producteur Luc Barbier, président de la coopérative Végafruits, attribue en partie au printemps doux et pluvieux. « Les fruits sont beaux, on a des arbres plutôt bien chargés. La météo s'annonce bonne pendant au moins quinze jours », se réjouit-il. Il précise que son verger de Hoeville (Meurthe-et-Moselle) avait été victime du gel l'an passé. La coopérative Végafruits rassemble 200 producteurs lorrains. Elle attend un volume de 6 900 à 7 000 tonnes de mirabelles cette année, contre 5 400 tonnes en 2017. « C'est une bonne récolte, mais ce n'est pas celle du siècle », modère le directeur de la coopérative, Bruno Colin, faisant référence à un record de 8 400 tonnes. Il décrit les premiers fruits du millésime 2018 comme « un peu acidulées, encore un peu vertes, avec un très bon taux de sucre ». Ce dernier est « largement au-dessus des normes », précise-t-il. Pour obtenir l’IGP, il faut un calibre minimal de 22 mm et une teneur en sucre minimale de 16° brix. Les mirabelles de Lorraine IGP seront commercialisées fraîches en France durant six semaines. Le quart de la production annuelle se vend sous forme de fruits de bouche ; un autre quart s’exporte. La moitié de la production est transformée. Elle est notamment vendue aux industriels sous forme d’oreillons surgelés ou de coulis. SC