Lait : La FNPL demande aux industriels et distributeurs la prise en compte du coût de revient
La Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) appelle les pouvoirs publics à exiger de tous les opérateurs de l'aval laitier, industriels et distributeurs, un droit de suite sur l'application de la loi Egalim.
La Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) appelle les pouvoirs publics à exiger de tous les opérateurs de l'aval laitier, industriels et distributeurs, un droit de suite sur l'application de la loi Egalim.
Même si 2019 avait suscité de l'espoir du côté des producteurs laitiers sur la prise en compte du prix de revient dans les formules de prix du lait, la Fédération nationale des producteurs laitiers (FNPL) estime que les opérateurs économiques (transformateurs et distributeurs) "freinent des quatre fers et ont même récupéré les euros accordés aux éleveurs".
Avec l'explosion des charges constatée, l'indice Ipampa lait de vache ayant pris +8,1% sur un an, la fédération estime qu'il est nécessaire de respecter entièrement et immédiatement la loi Egalim de 2018.
"La situation ne serait pas aussi critique si le lait destiné à la France était réellement payé au moins au niveau de l'indicateur de prix de revient dont le calcul a été élaboré et validé à l'unanimité par l'interprofession", argue la Fédération, appuyant son propos par des témoignages de producteurs exprimant "leur situation, leur épuisement et le ras-le-bol face au manque de perspectives et de rémunération".
La Fnpl appelle désormais les pouvoirs publics à exiger de tous les opérateurs de l'aval laitier un droit de suite sur l'application de la loi Egalim. "La situation des producteurs de lait ne leur permettra pas d'attendre l'entrée en vigueur de la PPL Besson-Moreau", conclut-elle.