Castration des porcs : La FNP rappelle qu'Egalim doit inverser la construction du prix
Le syndicat rappelle que la loi Egalim doit inverser la construction du prix et que ce n’est plus à l’abatteur de fixer son prix mais bien aux OP, basé sur des indicateurs de coûts de production.
Le syndicat rappelle que la loi Egalim doit inverser la construction du prix et que ce n’est plus à l’abatteur de fixer son prix mais bien aux OP, basé sur des indicateurs de coûts de production.
La FNP assure dans un communiqué soutenir la démarche de l’AOP Porc Grand Ouest qui revalorise de +7 centimes d’euros par kg le prix du porc castré et appelle les acteurs en aval de la filière à payer le juste prix pour le porc castré, afin de couvrir tous les coûts de production.
Les abatteurs proposent une revalorisation de +2 centimes d’euros par kg, afin de couvrir les surcoûts de l’anesthésie pour la castration tandis que les éleveurs demandent +13,4 centimes d’euros par kg.
Le syndicat rappelle dans son communiqué que la loi Egalim « amorce un vrai changement de modèle, y compris dans le marché du porc, où c’est le vendeur qui fait une proposition, à partir d’indicateurs, à laquelle l’acheteur doit répondre » et que « ce n’est pas le client qui fixe le prix ».
« La proposition de +13,4 centimes d’euros par kg, calculée par l’Ifip […] n’a reçu aucune réponse des abatteurs, en contradiction manifeste avec ce qu’exige la loi », ajoute la FNP, alors que du côté des abatteurs, on assure qu’aucune demande n’a été formulée.
Le syndicat assure que le leader de l’abattage de la filière porcine, le groupe Bigard, ayant refusé la hausse des 7 centimes, et propose de faire appel à une médiation pour « sortir de cette impasse ».