La Fnab demande que le marché du lait bio soit "stimulé"
Pour la Fnab, le marché du lait bio en actuel déséquilibre doit être "stimuler" pour continuer à se développer.
Pour la Fnab, le marché du lait bio en actuel déséquilibre doit être "stimuler" pour continuer à se développer.
Alors que le marché du lait biologique connaît un déséquilibre, la Fédération nationale de l'agriculture biologique considère que ces années 2020 et 2021 sont "exceptionnelles" et ne "peuvent servir de référence pour évaluer la situation des filières biologiques".
La fédération considère que "rien ne laisse penser qu'un palier de consommation est atteint". "Si la croissance des ventes se tasse, la consommation de lait bio reste dynamique : une bouteille de lait sur dix achetée est bio ", explique Eric Guihery, membre pour la Fnab de la commission bio du Cniel. Et de poursuivre : "En cinq ans à peine, on a multiplié par deux les volumes de lait bio, il faut que le marché absorbe cette croissance".
De son côté, le président de la Fnab, Philippe Camburet, estime que le marché doit être stimulé "comme on le fait pour les autres filières". "C'est au gouvernement d'inciter la consommation de produits meilleurs pour la santé, pour l'environnement et donc pour les finances publiques", indique-t-il.
Un budget communication à renforcer
La Fnab appelle à structurer une communication ambitieuse, notamment en renforçant "les budgets de communication de l'Agence Bio et des commissions bio des interprofessions". "Depuis cinq ans, la filière bio a versé 8,5 millions d'euros à l'interprofession du lait qui, dans le même temps, a investi six fois moins pour communiquer sur la bio", ajoute Eric Guihery. Et de préciser que le budget de la commission bio du Cniel pour l'année 2021 est de l'ordre de 300 000 euros, sur un budget total de presque 40 millions d'euros.
La fédération demande également au gouvernement de s'assurer que "20% des produits laitiers servis en restauration collective publique soient des produits laitiers biologiques".