La Chine, du coronavirus aux accords immatérialisés
L’épidémie de coronavirus a contaminé les marchés mondiaux, financiers avec une répercussion sur les produits, ébranlant les fondamentaux haussiers céréales. C’est un mouvement de panique passager (mardi, l’effet baissier s’atténuait sur la place américaine), mais en début de semaine, à Chicago comme sur Euronext, les prix ont accusé le choc. La demande mondiale reste soutenue et le marché Français affiche de bons bilans. Le 28 janvier, les exportations de blé de l’UE atteignent 15,9 Mt contre 9,4 en 2019, la France participant pour 5,4 Mt, 700 000 t de mieux qu’il y a un an. Les sorties d’orge de l’UE, pour la même période représentent 4,3 Mt, en hausse de 1,5 Mt dont 1,8 Mt pour la France, soit + 500 000 t. Les importations de maïs dans l’UE passent sous le niveau record de l’an dernier, avec 12,6 Mt contre 13,4 Mt pour les fabricants d'aliment du bétail, le maïs est plus attractif que le blé. Le soja a poursuivi sa baisse à Chicago en l’absence de résultats tangibles des accords sino-américains.